Le laser a un effet de chauffage photothermique sur le collagène, tant dans les parois vaginales que dans le conduit urinaire (urètre), ce qui entraîne une restructuration et une repousse du collagène. Il en résulte un épaississement et un raffermissement des parois vaginales et de l’urètre pour améliorer l’atrophie, la sécheresse, la laxité et prévenir les pertes d’urine.

Pour obtenir des résultats satisfaisants, les patientes ont généralement besoin de 3 traitements, à un mois d’intervalle.

95% des femmes indiquent qu’elles ressentent un niveau plus que modéré de raffermissement vaginal ainsi qu’une meilleure lubrification qui peut optimiser l’expérience sexuelle.

Des études médicales ont également conclu que 94 % des femmes ont indiqué que l’incontinence urinaire à l’effort s’était améliorée de manière significative après 120 jours et que 68 % étaient complètement sèches et sans incontinence urinaire à l’effort 120 jours après les traitements.

Un accessoire spécial, similaire à un spéculum utilisé lors d’un test de Papanicolaou (pap test), est inséré dans le vagin, au cours duquel toute la région vaginale est traitée par de courtes impulsions laser à l’aide d’une petite pièce à main. L’ensemble de la procédure est extrêmement bien tolérée par les patientes.

Vous pouvez partir immédiatement après l’intervention et continuer votre routine quotidienne. Il peut y avoir une sensibilité minimale après l’intervention et un écoulement transparent pendant 2 à 3 jours après l’intervention. Il n’est pas recommandé de soulever des objets lourds ou d’avoir des relations sexuelles pendant une à deux semaines après l’intervention.

Les patientes qui souffrent de laxité de la paroi vaginale, de sécheresse et d’atrophie du vagin (qui peuvent parfois s’accompagner de douleurs ou de malaises lors des rapports sexuels) peuvent bénéficier d’un rajeunissement vaginal au laser.

Le syndrome de relaxation vaginale (SRV) est défini comme une laxité de la paroi vaginale. Il peut entraîner une perte de friction et de satisfaction sexuelle tant pour la femme que pour son partenaire. La cause la plus fréquente de relaxation vaginale est l’étirement excessif de la paroi vaginale pendant l’accouchement, qui peut augmenter avec le nombre de naissances. L’atrophie vaginale fait référence à l’amincissement de la paroi du vagin qui se produit souvent après la ménopause en raison du manque d’œstrogènes et est associée à la sécheresse vaginale.

L’incontinence urinaire à l’effort (IUE) est un problème courant chez les femmes qui provoque des pertes involontaires d’urine lors de la toux, des éternuements, du rire ou d’efforts physiques tels que courir ou monter des escaliers. La cause de cette perte involontaire d’urine est l’affaiblissement du mécanisme de fermeture de l’urètre, qui résulte de modifications de la région du plancher pelvien. Les principaux facteurs qui y contribuent sont l’accouchement par voie vaginale, l’obésité et le vieillissement. Les traitements de rajeunissement vaginal peuvent favoriser une grande amélioration des symptômes de l’IUE chez les femmes.

Ce traitement au laser est spécifique à la zone du vagin et des voies urinaires (urètre).

Cette procédure simple, non chirurgicale, d’une durée de 30 minutes, est très efficace, indolore et sécuritaire. Vous pouvez partir immédiatement après l’intervention et continuer votre routine quotidienne.

Pour conserver les résultats obtenus par ce traitement au laser, nous recommandons à nos patients de revenir pour un traitement d’entretien annuel.

Jusqu’à présent, l’incontinence urinaire à l’effort était traitée de manière non invasive par un entraînement musculaire, connu sous le nom d’exercices de Kegel, qui ne sont que marginalement efficaces puisqu’ils reposent sur une régularité quotidienne. L’incontinence urinaire à l’effort est également traitée de manière invasive par un implant chirurgical appelé “harnais urétral”. Cette procédure nécessite une hospitalisation, un temps de rétablissement et pourrait éventuellement entraîner de graves complications.

Des résultats efficaces pour le syndrome de relaxation vaginale ne pourraient être obtenus que par des traitements chirurgicaux invasifs tels que la chirurgie plastique vaginale antérieure et postérieure. De nombreuses complications postopératoires sont associées à ces procédures et le degré d’insatisfaction quant aux résultats est relativement élevé. Les options de traitement de l’atrophie due à la ménopause impliquent généralement une thérapie hormonale.